Charte des Musiques
du Monde

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CP : Contre l’article 25 de la proposition de loi sécurité globale

Sénatrices, sénateurs, Nous vous demandons de voter contre l’article 25 de la proposition de loi sécurité globale !

Com­mu­niqué de presse, Paris le 5 mars 2021

La propo­si­tion de loi rel­a­tive à la sécu­rité glob­ale a été étudiée ce mer­cre­di 3 mars en com­mis­sion des lois au Sénat et, hélas, mal­gré nos alertes, l’article 25 a été main­tenu.

Celui-ci prévoit : « Art. L. 315‑3. — Le fait qu’un fonc­tion­naire de la police nationale ou un mil­i­taire de la gen­darmerie nationale porte son arme hors ser­vice, dans des con­di­tions définies par arrêté du Min­istre de l’Intérieur, ne peut lui être opposé lors de l’accès à un étab­lisse­ment rece­vant du pub­lic. »

Nos organ­i­sa­tions rassem­blent des cen­taines d’Etablissements Rece­vant du Pub­lic (ERP) : salles de con­cert, de spec­ta­cle, fes­ti­vals, cen­tres de for­ma­tion, etc.

Si, depuis 2016, le port d’armes par les forces de l’ordre est autorisé hors ser­vice, il est alors oppos­able dans les étab­lisse­ments rece­vant du pub­lic, droit dont nous avons pu faire usage. Cepen­dant, avec l’adoption de l’article 25, la présence d’armes au sein d’ERP et donc de lieux cul­turels serait facil­itée voire banal­isée, et nous y voyons un grave dan­ger.

En effet, notre expéri­ence au plus près du ter­rain nous per­met d’identifier des risques extrême­ment dom­mage­ables et bien plus impor­tants que les ver­tus illu­soires de cet arti­cle 25 : mou­ve­ments de panique à la vue d’une arme, fal­si­fi­ca­tion de cartes de police pour intro­duire des armes, risques de débor­de­ments liés à l’environnement fes­tif et à la présence d’alcool, etc.

Aus­si, à la veille de l’étude de la propo­si­tion de loi en séance au Sénat les 16, 17 et 18 mars, nous inter­pel­lons haut et fort nos représentant·e·s élu·e·s pour leur deman­der de s’opposer à cet arti­cle.

En aucun cas, il ne nous sem­ble que les Français­es et les Français soient désireux de vivre dans une société armée.

Nous invi­tons en out­re tou·te·s les représentant·e·s d’ERP à nous rejoin­dre dans cette démarche afin d’obtenir ensem­ble la sup­pres­sion de cet arti­cle.

Con­tacts presse :

De Con­cert ! – Mohamed Bah­nas – contact@deconcert.org – 06 12 75 99 32
FAMDT – Alban Cogrel – alban.cogrel@famdt.com – 06 38 69 54 93
FEDELIMA – Ben­jamin Fraigneau – benjamin.fraigneau@fedelima.org – 02 40 48 08 85
Les Forces Musi­cales – Gaëlle Le Dan­tec – g.ledantec@lesforcesmusicales.org – 06 13 12 09 17
France Fes­ti­vals – Alexan­dra Bobes — a.bobes@francefestivals.com – 06 63 49 93 19
PRODISS – Kath­leen André – kandre@equancy.com – 06 16 55 43 05
PROFEDIM – Aurélie Fouch­er – aurelie.foucher@profedim.org – 07 60 49 44 06
SMA – Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75
SNSP – Mar­i­anne Charpy – m.charpy@snsp.fr – 01 40 18 55 95
SYNAVI – Muriel Guy­on – direction@synavi.org – 06 72 84 46 30
Syn­deac – Vin­cent Mois­selin — v.moisselin@syndeac.org – 06 61 96 75 59
Technopol – Tom­my Vaude­crane – tommy@technopol.net – 06 16 29 35 97
UFISC – Patri­cia Col­er – patricia.coler@ufisc.org – 06 73 49 74 29
Zone Franche – Pierre-Hen­ri Frap­pat – direction@zonefranche.com – 06 75 79 13 61

signataires

A pro­pos de De Con­cert !
Créée en 2008, De Con­cert ! est une Fédéra­tion inter­na­tionale de fes­ti­vals à dom­i­nante musi­cale. S’inscrivant dans une démarche sol­idaire et d’encouragement de ses mem­bres, la fédéra­tion s’attache notam­ment à favoris­er les échanges, la mutu­al­i­sa­tion, la créa­tion et le développe­ment artis­tique, ain­si que l’étude de l’évolution du secteur des fes­ti­vals. Pro­fondé­ment ancrés dans leurs ter­ri­toires mais aus­si ouverts à la coopéra­tion nationale et transna­tionale, les fes­ti­vals mem­bres sont des acteurs cul­turels qui s’inscrivent durable­ment dans le paysage cul­turel et économique de leurs ter­ri­toires respec­tifs.

A pro­pos de la FAMDT
Créée en 1985 à l’initiative de musicien·ne·s, danseur·euse·s, collecteur·trice·s et chercheur·euse·s, la FAMDT, Fédéra­tion des acteurs et Actri­ces des Musiques et Dans­es Tra­di­tion­nelles, réu­nit aujourd’hui 147 struc­tures qui regroupent elles-mêmes régionale­ment des cen­taines de struc­tures. Regroupant de façon trans­ver­sale une diver­sité d’acteur·trice·s (luthier·ère·s, col­lec­tifs artis­tiques, struc­tures de pro­duc­tion, fes­ti­vals, lieux de dif­fu­sion, lieux d’enseignements, professionnel·le·s de la doc­u­men­ta­tion, tiers-lieux, etc.) allant du champ pro­fes­sion­nel aux pra­tiques en ama­teurs, la fédéra­tion représente cet « écosys­tème des musiques, dans­es tra­di­tion­nelles et du Monde », ces ini­tia­tives cul­turelles et artis­tiques d’ici et d’ailleurs.
La FAMDT est aujourd’hui : Un lieu de mail­lage et de mise en réseau ; Un pôle-ressources, don­nant à voir et com­pren­dre la diver­sité des ini­tia­tives pris­es dans le champ des musiques, dans­es tra­di­tion­nelles et du monde ; Un espace de représen­ta­tion val­orisant l’activité de ses adhérent·e·s ; Un espace de réflex­ion col­lec­tif ; Un réseau d’actions agis­sant du local à l’international.

A pro­pos de la FEDELIMA
La FEDELIMA est, depuis le 1er jan­vi­er 2013, un réseau nation­al qui regroupe des lieux et pro­jets dédiés aux musiques actuelles sur l’ensemble du ter­ri­toire français. Elle a pour objet de fédér­er et dévelop­per toute ini­tia­tive d’intérêt général en matière de musiques actuelles, d’aider ses mem­bres à anticiper les muta­tions cul­turelles, économiques, tech­nologiques, poli­tiques et sociales, de les soutenir dans leur développe­ment en pro­posant les moyens et out­ils adéquats dans un souci de com­plé­men­tar­ité et de coopéra­tion, et ceci du niveau local à l’international. Actuelle­ment 145 pro­jets ou struc­tures adhèrent à la FEDELIMA. Très majori­taire­ment asso­ci­at­ifs, ils représen­tent une grande diver­sité de ter­ri­toires et s’incarnent à tra­vers dif­férentes tailles d’équipes et d’équipements, d’histoires et de pro­jets artis­tiques et cul­turels.

A pro­pos des Forces Musi­cales
Les Forces Musi­cales, syn­di­cat pro­fes­sion­nel créé en 2015, regroupe les orchestres per­ma­nents, maisons d’opéras et fes­ti­vals d’art lyrique. Il est, par les struc­tures représen­tées, la deux­ième organ­i­sa­tion d’employeurs du spec­ta­cle vivant sub­ven­tion­né en ter­mes de masse salar­i­ale, et la pre­mière en ter­mes d’emplois artis­tiques per­ma­nents. Les adhérents de notre syn­di­cat oeu­vrent au quo­ti­di­en dans les ter­ri­toires pour partager avec le pub­lic le plus large pos­si­ble les oeu­vres des réper­toires clas­siques et de la créa­tion musi­cale. Ils sont ani­més par la pas­sion de leur méti­er, dou­blée de celle d’agir en opéra­teur du ser­vice pub­lic de la cul­ture, en rela­tion étroite avec les col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales et l’É­tat et dans un souci con­stant de l’équité répub­li­caine.

A pro­pos de France Fes­ti­vals
France Fes­ti­vals con­stitue depuis plus de six décen­nies un réseau de fes­ti­vals de musique et du spec­ta­cle vivant en France. Il rassem­ble près de 100 fes­ti­vals aux pro­gram­ma­tions rich­es et ambitieuses, partageant des valeurs com­munes. Ces man­i­fes­ta­tions se déroulent toute l’an­née sur l’ensem­ble du ter­ri­toire nation­al.
Acteur et témoin de l’évo­lu­tion des pra­tiques artis­tiques et des poli­tiques cul­turelles, France Fes­ti­vals accom­pa­gne ses adhérents dans la mise en oeu­vre des straté­gies de développe­ment et la val­ori­sa­tion de leurs activ­ités.
La mutu­al­i­sa­tion de la réflex­ion, le partage d’ex­péri­ences et les actions col­lec­tives sont les ori­en­ta­tions de la fédéra­tion pour une plus grande recon­nais­sance du rôle des fes­ti­vals dans l’amé­nage­ment cul­turel du ter­ri­toire et dans les poli­tiques publiques actuelles de l’É­tat et des col­lec­tiv­ités locales.

A pro­pos du PRODISS
Créé en France en 1984, le PRODISS, syn­di­cat nation­al du spec­ta­cle musi­cal et de var­iété est aujourd’hui le 1er syn­di­cat patronal représen­tatif au niveau nation­al. Le PRODISS rassem­ble près de 400 entre­pre­neurs de spec­ta­cles : pro­duc­teurs, dif­fuseurs, exploitants de salles, organ­isa­teurs de fes­ti­vals, répar­tis dans toute la France et oeu­vrant dans le domaine des var­iétés, des musiques actuelles (jazz, musiques pop­u­laires, comédies musi­cales, etc.) et des one man shows. Ils for­ment ensem­ble, la chaîne de créa­tion et de dif­fu­sion d’un spec­ta­cle. Essen­tielle­ment des PME et TPE, nos adhérents génèrent près de 2 mil­liards d’euros de chiffre d’affaires, soit plus des 3/4 du chiffre d’affaires de l’ensemble du secteur du spec­ta­cle musi­cal et de var­iété.

A pro­pos de PROFEDIM
PROFEDIM rassem­ble des entre­pris­es du champ musi­cal qui font par­tie d’un même écosys­tème et qui ont à coeur de pro­mou­voir les musiques vivantes de créa­tion et de pat­ri­moine toutes esthé­tiques con­fon­dues : fes­ti­vals, ensem­bles, cen­tres nationaux de créa­tion musi­cale, com­pag­nies lyriques, cen­tres cul­turels de ren­con­tre, bureaux de pro­duc­tion…. Aujourd’hui, PROFEDIM compte à tra­vers tout le ter­ri­toire près de 200 entre­pris­es musi­cales adhérentes d’une grande diver­sité qu’il s’agisse de leur taille, de leurs mis­sions ter­ri­to­ri­ales ou inter­na­tionales ou du réper­toire qu’elles défend­ent.

A pro­pos du SMA
Créé en 2005, le Syn­di­cat des Musiques Actuelles (SMA) est le syn­di­cat de la fil­ière des musiques actuelles, aujourd’hui com­posé de près de 500 struc­tures de la fil­ière des musiques actuelles. Il représente ain­si des fes­ti­vals, des salles de con­certs (dont les salles label­lisées SMAC par l’État), des pro­duc­teurs de spec­ta­cles, des pro­duc­teurs de dis­ques (labels), des cen­tres de for­ma­tion ou encore des radios, ain­si que des fédéra­tions et réseaux.
Ces entre­pris­es indépen­dantes et majori­taire­ment asso­cia­tives ont pour point com­mun d’oeuvrer en faveur de l’intérêt général et de la diver­sité, notam­ment en sou­tenant l’expression des artistes et l’accès à la cul­ture des pop­u­la­tions. Le SMA a pour rôle de ren­seign­er et con­seiller ses mem­bres en matière juridique, sociale et fis­cale. Il les représente aus­si dans les instances par­i­taires pro­fes­sion­nelles, telles que le CNM, l’Afdas ou au sein des con­ven­tions col­lec­tives. Enfin, le SMA défend les intérêts du secteur des musiques actuelles auprès des pou­voirs publics pour une meilleure prise en compte.

A pro­pos du SNSP
Crée en 1995, le Syn­di­cat Nation­al des Scènes Publiques, cham­bre pro­fes­sion­nelle du spec­ta­cle vivant pour les scènes per­ma­nentes et fes­ti­val­ières, rassem­ble près de 250 équipements cul­turels et fes­ti­vals sub­ven­tion­nés prin­ci­pale­ment par une (ou plusieurs) collectivité(s) territoriale(s) et/ou l’Etat. Par­tic­i­pant de façon prépondérante à la vie artis­tique française, ces scènes sont aujourd’hui un mail­lon essen­tiel de la dif­fu­sion et de l’aide à la créa­tion sur nos ter­ri­toires. Elles assurent des mis­sions de ser­vice pub­lic et sont représen­tées au SNSP par leur directeur ou leur direc­trice. Issu de la décen­tral­i­sa­tion, le SNSP se veut l’expression de cette parole mul­ti­ple, au plus près des enjeux des ter­ri­toires. Le SNSP oeu­vre pour pren­dre toute sa place dans l’élaboration des dif­férentes poli­tiques cul­turelles. Fort de représen­ter le pre­mier réseau de dif­fu­sion artis­tique et d’aide à la créa­tion, le SNSP est l’artisan priv­ilégié d’un dia­logue entre les col­lec­tiv­ités ter­ri­to­ri­ales et l’État.

A pro­pos du SYNAVI
Le SYNAVI représente les équipes indépen­dantes de créa­tion, pro­duc­tion et dif­fu­sion de toutes dis­ci­plines artis­tiques des arts de la scène. Avec près de 500 adhérents, le SYNAVI défend le tiers secteur cul­turel.

A pro­pos du Syn­deac
Le Syn­di­cat nation­al des Entre­pris­es artis­tiques et cul­turelles (Syn­deac) représente plus de 400 insti­tu­tions, par­mi lesquelles la grande majorité des cen­tres dra­ma­tiques nationaux, des scènes nationales, des cen­tres choré­graphiques nationaux, de nom­breuses scènes con­ven­tion­nées, com­pag­nies théâ­trales et choré­graphiques, ensem­bles musi­caux, des salles de musiques actuelles, des fes­ti­vals, des lieux de pro­duc­tion et de dif­fu­sion des arts du cirque et des arts de la rue, des entre­pris­es tra­vail­lant dans le domaine des arts plas­tiques et graphiques.

A pro­pos de Technopol
Depuis sa nais­sance en 1996 à Lyon, Technopol – Tech­no Parade a pour objec­tif de pro­mou­voir les musiques et cul­tures élec­tron­iques auprès des pou­voirs publics, organ­ismes pro­fes­sion­nels et médias. Technopol organ­ise la Tech­no Parade depuis 1998 afin de soutenir la scène élec­tron­ique française et inter­na­tionale en met­tant à sa dis­po­si­tion un espace de dif­fu­sion unique et une forte expo­si­tion médi­a­tique. L’association Technopol est soutenue par le Min­istère de la Cul­ture et de la Com­mu­ni­ca­tion, le Min­istère de l’Europe et des Affaires Étrangères, la Région Île-de-France, la Ville de Paris, le CNM et la SACEM. Cette année la Tech­no Parade fête ses 23 ans d’existence tan­dis que la Paris Elec­tron­ic Week va sur ses huit ans.

A pro­pos de l’UFISC
L’UFISC, Union Fédérale d’Intervention des Struc­tures Cul­turelles, réu­nit seize organ­i­sa­tions du champ des arts et de la cul­ture, se récla­mant de l’économie sociale et sol­idaire. Fédéra­tion pro­fes­sion­nelle, elle regroupe ain­si, par sub­sidiar­ité, sur l’ensem­ble du ter­ri­toire, plus de 2 500 entre­pris­es artis­tiques et cul­turelles, dans dif­férentes activ­ités (créa­tion artis­tique, dif­fu­sion et expo­si­tion, pro­duc­tion d’événements, accom­pa­g­ne­ment de pra­tiques cul­turelles, for­ma­tion pro­fes­sion­nelle, enseigne­ment, médias, numérique…). Elles sont réu­nies au sein de l’U­FISC autour du Man­i­feste pour une autre économie de l’art et de la cul­ture , qui défend les principes de diver­sité cul­turelle et de droits cul­turels, de coopéra­tion et d’é­conomie sol­idaire, et de cocon­struc­tion citoyenne de l’in­térêt général.

A pro­pos de Zone Franche
Pre­mier réseau français con­sacré aux musiques du monde, Zone Franche est une organ­i­sa­tion trans­ver­sale qui rassem­ble, au nom de l’intérêt général et dans une démarche sol­idaire, toutes les caté­gories d’acteurs du secteur (pro­duc­teurs de spec­ta­cle, labels et édi­teurs, fes­ti­vals, salle de con­certs, man­agers, médias, marchés…). Ses 180 mem­bres répar­tis majori­taire­ment en France et dans 9 autres pays, s’investissent col­lec­tive­ment pour la pro­mo­tion de la diver­sité cul­turelle et la mobil­ité artis­tique inter­na­tionale.
Zone Franche pilote ain­si plusieurs actions telles que la plate­forme médi­a­tique col­lab­o­ra­tive #Aux­Sons, et le Comité Visas Artistes qui sou­tient les artistes et leur envi­ron­nement pro­fes­sion­nel lors de blocages de visas.