IDA Y VUELTA Ajouter IDA Y VUELTA aux favoris.

Depuis 2008, le fes­ti­val Aller-Retour – Ida y Vuelta favorise les échanges inter­cul­turels entre la France et l’Espagne. Il a déjà per­mis à une ving­taine de groupes – tels que Louise Weber, Duende, Meti­solea’, Chi­na Chana ou Espara­trapo – de franchir la fron­tière fran­co-espag­nole. Ce fes­ti­val de musique trans­frontal­ier, unique en son genre, réu­nit artistes et spec­ta­teurs des deux côtés des Pyrénées et con­tribue à tiss­er, ou à ren­forcer, des liens durables. Véri­ta­ble passerelle cul­turelle, il met en lumière nos racines partagées et nos valeurs com­munes. Pour cette nou­velle édi­tion, retrou­vez qua­tre groupes lors d’une soirée gra­tu­ite placée sous le signe de la décou­verte. 

Pilar Almalé

Orig­i­naire d’Aragon, Pilar Almalé joue de la vio­le de gambe, chante, com­pose et est direc­trice artis­tique, spé­cial­isée dans la musique anci­enne, dont elle élar­git le réper­toire avec des con­tri­bu­tions jazz, des influ­ences lati­no-améri­caines et des musiques tra­di­tion­nelles. En tant qu’artiste inter­dis­ci­plinaire, elle a suivi une for­ma­tion en beaux-arts, en danse et en théorie esthé­tique. Elle s’est pro­duite sur d’im­por­tantes scènes nationales et inter­na­tionales et a tra­vail­lé avec des artistes de renom tels que Jor­di Savall, Dulce Pontes, Car­los Núñez, l’ac­teur Juan Kruz Díaz de Garaio Esnao­la ou la danseuse de fla­men­co Eva Yerbabue­na. En 2017, elle a sor­ti son pre­mier album Caja de músi­ca avec son duo Caran­za­lem, aux côtés d’E­le­na Escartín. En 2021, elle a sor­ti son deux­ième album, Hixa mía, cette fois-ci en tant que leader de son pro­jet per­son­nel Pilar Almalé Quar­tet. Cet album a été sélec­tion­né par le Euro­pean World Music Chart comme l’un des 200 meilleurs albums de 2022. En 2024, elle sor­ti­ra son troisième album et pre­mier album solo, inti­t­ulé Golon­dri­nas

Isla Kume

I_SLA KUME est une fusion pure sans fron­tières. Andrés Cam­pos et Lau­ra Sor­ribas réin­ven­tent le folk­lore ibérique à par­tir de la musique élec­tron­ique, créant un univers sonore où la tra­di­tion vibre au rythme des beats actuels. La propo­si­tion du duo arag­o­nais est un cri col­lec­tif, un appel à renouer avec ses racines à tra­vers l’é­mo­tion et le corps. Castag­nettes, cordes et syn­thé­tiseurs cohab­itent dans un paysage sonore tout en con­trastes : force et sen­si­bil­ité, rit­uel et rave, épopée et émo­tion à fleur de peau. Lors de leurs con­certs, la scène se trans­forme en un espace de célébra­tion et de cathar­sis, où l’én­ergie est con­tagieuse et où la danse est inévitable. Récom­pen­sés à l’échelle inter­na­tionale, leur propo­si­tion tran­scende les gen­res et les fron­tières, fusion­nant iden­tité et moder­nité dans un voy­age musi­cal qui relie l’ances­tral au présent._

Kaouann

Accordéon, con­tre­basse et per­cus­sions : Kaouann sec­oue le jazz français avec un trio décalé. Bigu­ine revis­itée et ambiance joviale, ces as de l’improvisation font cap vers les musiques de la grande Caraïbe et de l’Océan Indien.L’alchimie artis­tique née de la ren­con­tre musi­cale de l’accordéoniste Gaë­tan Lar­rue, du per­cus­sion­niste Franck Leymerégie et de la con­tre­bassiste Nol­wenn Leizour a don­né nais­sance à Kaouann. La jeune for­ma­tion pour­suit son his­toire bercée par le mariage sur­prenant et savoureux de leurs instru­ments. Leur jeu effer­ves­cent laisse la part belle à l’improvisation, au gré de com­po­si­tions orig­i­nales cal­i­brées pour nous trans­porter de valses chaloupées en swing vire­voltant.

NICOLAS SAEZ

Après son voy­age ini­ti­a­tique de l’Andalousie à la France, c’est tout naturelle­ment que Nico­las Saez nous pro­pose désor­mais une ren­con­tre (Encuen­tro). Avec ce nou­veau chapitre, c’est un Nico­las Saez encore plus libre et auda­cieux qui explor­era avec élé­gance, les racines de cet art, tout en met­tant en place des ponts pour créer de nou­veaux hori­zons. Quitte à bous­culer (encore un peu) les tra­di­tions ! Autour de Nico­las Saez les artistes qui l’accompagnent sont issus de la scène jazz pour le vio­loniste Nico­las Frossard et de la scène rock pour le con­tre­bassiste Julien Cride­lause. Quant à la per­cus­sion­niste, Sab­ri­na Romero, si son ADN est 100 % fla­men­co, elle met aus­si régulière­ment son tal­ent au ser­vice d’artistes de la scène jazz. ( Louis Wins­berg,  Pierre Bertrand…)

Avec le sou­tien de la Région Nou­velle-Aquitaine et la Région Aragon (Espagne)